A l’issue d’années de préparation acharnées, j’ai participé aux Championnats d’Europe de magie FISM en mai dernier en Italie. Cet article est pour moi l’occasion de revenir sur cette magnifique aventure.
La préparation
Après avoir participé au Close-up Magic Symposium en octobre 2023, j’étais confiant quant au fait que cette version du numéro sur lequel je travaille depuis 7 ans aurait ses chances de briller lors du concours.
La notation FISM est assez particulière. Les juges nous évaluent sur un numéro de maximum 10 minutes selon différents critères, assez subjectifs. Ils notent notre numéro sur 100 à l’issue de notre passage. Selon cette note, on peut prétendre ou non à un certain prix (+60/100 = 3e prix, +70/100 = 2e prix, +80/100 = 1er prix).
Ayant obtenu une note de 65,8/100 aux championnats d’Europe 2021 m’accordant un 3e prix, et 68,29/100 aux championnats du monde en 2022 (et une 9e place au classement final), mon objectif pour cette année était principalement de faire mieux que mes précédentes participations en terme de note, la récompense étant quelque peu secondaire. Disons que j’étais assez confiant quant au fait que je serais récompensé, l’inconnue résidait plutôt dans la « couleur du métal ».
Contrairement à mes précédentes échéances, j’ai cette fois-ci eu l’occasion de jouer le numéro en public à plusieurs reprises avant le concours. Dans les concours de magie, surtout au niveau FISM, les numéros qui sortent du lot sont toujours les numéros qui ont été rodés et testés de nombreuses fois en public. Exécuter parfaitement un numéro de magie seul devant sa porte de placard n’a strictement rien à voir avec le fait de le jouer devant un vrai public. Le stress réduit nos capacités, les réactions peuvent être inattendues (dans le bon comme dans le mauvais sens). La gestion du rythme du numéro ne peut être ajustée que devant un public.
Cette année, en parallèle de mon travail personnel (3 à 5 répétitions par jour) et seulement quelques jours avant la compétition, j’ai donc eu l’occasion de présenter mon numéro en public au mythique congrès des 4F à Buffalo, avec l’équipe de France de close-up à Paris lors d’une séance de travail publique, ainsi que 2 fois au Danemark dans le cadre de ma conférence pour magiciens. Ces passages m’ont permis d’identifier des faiblesses (techniques et scénaristiques) suffisamment tôt pour les corriger avant le jour J, mais également de me familiariser avec les réactions d’un public de magiciens.
Le départ
Habitant à seulement 2h de route de Saint-Vincent, le voyage fut beaucoup moins stressant à organiser, ne craignant pas de perte de bagage dans l’avion. Nous avions décidé de partir avec Yoann, un ami du club de magie Haute-Savoie, le mercredi 22 mai au matin d’Annecy, afin d’arriver suffisamment en avance sur place pour les répétitions (l’après-midi même). Le premier coup de stress arrive le mardi 21 au soir, lorsque Yoann me téléphone pour me dire qu’un imprévu professionnel pourrait l’empêcher de partir avec moi demain matin… Fort heureusement, le doute fut levé le lendemain matin et nous avons pu prendre la route sereinement.
Arrivée à Saint-Vincent
L’arrivée à Saint-Vincent en milieu de journée fut fort agréable. Après avoir été accueilli comme des rois par la propriétaire du superbe AirBnB situé en plein cœur du village, nous avons pris le temps de nous balader un peu dans les rues italiennes, ou régnait le fameux « calme avant la tempête ». Ce fut d’ailleurs l’occasion de commencer à croiser bon nombre de magiciens venus concourir, ou simplement assister au congrès, ainsi que des amis de tous horizons venus nous supporter.
Nous avons ensuite pu découvrir le lieu du congrès : le Grand Hôtel Bilia. Un endroit de rêve avec un superbe auditorium, un sous-sol rempli de marchands de trucs et plusieurs photo booth dispersés dans le hall d’entrée.
La répétition
C’est toujours l’un des moments les plus stressants lors d’un concours de magie. Chaque candidat se voit allouer un créneau de 10 minutes (pas une seconde de plus) pour caler son passage avec les équipes techniques du théâtre.
A l’image de la FISM à Québec en 2022, les moyens alloués au close-up étaient très conséquents ! Contrairement à une certaine époque, nous avions ici accès à des moyens de théâtre complets : un vrai set de lumières de scène, un vrai rideau qui se fermait entre chaque passage pour nous permettre de nous installer, et le jury devait être assis dans les premiers rangs de la salle, et pas sur scène entre le public et nous.
Comme à chaque FISM, les répétitions étaient coordonnées par l’excellent duo Mike Miller et Joan Caesar, qui veillent continuellement à ce que tout se passe sans accroc.
J’arrive donc en avance pour préparer mon matériel, qu’on me permet de stocker dans un couloir à l’écart des autres candidats pour des raisons de place. Cela m’a quelque peu rassuré, car je sais que l’aspect « compétition » est pris beaucoup trop au sérieux par certains candidats, entrainant parfois des sabotages en coulisses… Une fois prêt, je me dirige vers la scène et installe ma table, prêt pour les calages. Avec Yoann dans la salle pour vérifier les éclairages et le niveau sonore du micro et de la musique, je passe en revue tous les points de ma fiche technique avec les techniciens.
Nous réglons les 2 ambiances lumineuses, passons en revue les transitions, réglons le cadrage de la caméra et la puissance des éclairages pour s’assurer que les cartes sont bien visibles à l’écran pour les personnes assises au fond de la salle.
A peine ai-je le temps de sortir quelques cartes pour vérifier les derniers angles que j’entend Mike Miller crier « Five seconds!!! ». Je m’empresse donc de tourner la tête pour vérifier l’image sur l’écran derrière moi, et remercie vivement l’équipe sur place pour leur efficacité. Tout a été vu, compris et noté. Il n’y a plus qu’à démonter le matériel et aller se détendre un peu avant le coup de feu du lendemain.
La délégation française
Cette année, nous étions 15 français à concourir dans nos catégories respectives. Les candidats sont généralement accompagnées d’encadrants de l’équipe de France de magie (scène et close-up) lors de ces compétitions, pour assurer un soutien logistique et moral aux candidats avant, pendant et après les passages.
Nous nous retrouvons donc tous jeudi en fin de matinée à l’hôtel Bilia pour faire le point sur les jours à venir. Jean-Philippe Loupi, qui assure la régie pour les candidats français en scène, fait l’inventaire des fiches techniques. Il en profite pour prodiguer des conseils aux candidats close-up ayant leur calage le soir même, ne pouvant se rendre lui-même sur place. Pathy Bad, directeur de l’équipe de France scène, prend la parole pour organiser les différents événements. Qui concours quand ? A-t-il/elle besoin d’assistance pour les répétitions ? La mise en place ? Combien de personnes ? Qui peut se rendre disponible ?
N’ayant pas d’encadrant émanant de l’équipe de close-up sur place cette année, je me retrouve en première ligne pour les candidats de ma catégorie (au nombre de 4).
Devant cependant également gérer mon propre passage, et sous l’affluence de questions (Est-ce qu’untel est arrivé ? Sais-tu où il est ? Sais-tu s’il a besoin de quelqu’un ? Quand est sa répétition ?), je suis vite pris de migraine et me mets un peu en retrait, en précisant que je me rendrai disponible seulement après mon passage.
Cérémonie d’ouverture
Au bout d’une heure, le planning complet est établi, et nous filons vers le grand chapiteau où se déroule la cérémonie et le gala d’ouverture. Cette année, un peu comme cela avait été initié à Québec, l’organisation de Masters of Magic a décidé d’organiser un défilé des nations lors de la cérémonie d’ouverture. Chaque pays devait être habillé uniformément (nous avions des t-shirts en partie offerts par la FFAP), et nous devions défiler à travers la salle pour terminer tous ensemble sur scène, le tout sur une « magnifique » reprise techno de l’hymne à la joie.
Etant le benjamin de la délégation, l’ensemble des français a souhaité que je sois le porte drapeau du défilé. Ce fut un premier honneur pour moi, et c’est également un détail très pratique pour savoir si je suis sur les photos de cette cérémonie !!
La cérémonie fut suivie d’un superbe gala d’ouverture, avec des artistes de grands talents (y compris le Grand Prix FISM en titre Laurent Piron).
Alors que les concours de scène avaient lieu pendant la soirée et une partie de la nuit du jeudi, avec à l’issue de ceux-ci une soirée spaghettis et un spectacle de close-up, j’ai décidé de rentrer me coucher pour me préparer à ma grosse journée du lendemain.
Le concours
Après une bonne nuit de sommeil, je me lève vendredi matin confiant et serein. Yoann m’ayant laissé les clés de sa voiture, je me rends en fin de matinée à l’auditorium pour commencer à me préparer, la session débutant à 14h. Devant passer aux alentours de 16h après l’entracte, je prends mon temps, évite de me stresser et mange tranquillement mon sandiwch dans mon couloir, seul avec moi-même.
sssJ’entends alors le public commencer à entrer dans la salle et à s’installer. Yoann me rejoint pour me tenir compagnie. C’est le moment pour moi de commencer à me chauffer. Je sors mon matériel, me mets en tenue, et commence à répéter mon numéro en muet, la musique dans les oreilles.
A force de répétitions, j’ai remarqué que je commençais à faire de bonnes performances au bout de la 3e ou 4e répétition. Je me force donc à réaliser le numéro en entier, en conditions quasi réelles (discours silencieux), sans m’interrompre lors de petits couacs techniques. Ces répétitions m’ont permis d’identifier certaines cartes ayant mal réagi au taux d’humidité de la salle. Heureusement, je prévois toujours un double, voire un triple, du matériel lors de concours. Je remplace donc ces cartes, effectue une nouvelles répétition pour valider que tout fonctionne sans accroc.
Travaillant juste devant une porte donnant accès à la scène, j’entends tout ce qu’il s’y passe. C’est un moment qui peut s’avérer très perturbant si on n’y est pas préparé : entendre la salle applaudir et crier à l’issue d’un numéro a forcément un effet sur les autres concurrents. Qui est-ce ? A-t-il été si bon que ça ? Serai-je à la hauteur ? Il faut réussir à faire abstraction.
L’entracte arrive, le stress monte d’un cran. Mes répétitions en coulisses ne se passent pas aussi bien que j’aimerais, je sens que la pression me retient. Les jours/heures précédents ce moment, j’ai croisé bon nombre de congressistes (français et étrangers) connaissant déjà mon travail. Tous m’ont fortement encouragé, m’assurant que j’allais gagner et que ce serait grandiose. Je pense qu’ils ne s’en rendent pas compte, mais cela met une pression de dingue sur les épaules. Non seulement on pense à l’aspect concours, mais on veut surtout ne pas décevoir… Je décide alors de poser mon matériel et de souffler, souffler, souffler… de me détendre, de faire baisser le stress autant que possible. Christine de la délégation française me rejoint en coulisses pour s’assurer que tout va bien et se préparer pour le matériel qu’elle devra apporter au moment de la mise en place.
La session reprend. J’entends mes amis étrangers annoncés sur scène, les réactions sont bonnes. Un Britannique est appelé, je serai le suivant. Yoann m’ouvre la porte et m’aide à installer le matériel sur le bord de la scène, pendant qu’on m’équipe en micro. Le numéro se termine, le rideau se ferme. J’installe ma table, ma chaise, celle de ma spectatrice. On me présente Nikola Arkane, une magicienne anglaise, qui sera assise à ma table. Je me présente, lui explique brièvement les différentes actions qu’elle aura à effectuer pendant le numéro pour m’assurer qu’elle a bien tout compris et que rien n’ira de travers le moment venu. On m’apporte mes derniers accessoires. Je me tiens debout, derrière ma table, Yoann m’énonce les points de ma checklist. Tout est OK. Je fais signe à Joann Caesar qu’on peut démarrer.
Le rideau s’ouvre lentement, mon visage apparaît sur l’écran derrière moi. J’aperçois les membres du jury, dont certains sont des amis, en face de moi. Et à cet instant, le stress s’envole. Je m’entends alors penser « Vas-y, amuse toi. ». J’entends la musique démarrer (quelques secondes trop tard), et c’est parti.
Le numéro se passe sans aucun accroc. Nikola est très réceptive, et cela se ressent au niveau du public. Les réactions sont incroyables, même les membres du jury profitent à fond ! A la révélation finale, les applaudissements fusent, les gens se lèvent. Ca y est, c’est fait.
Le rideau se referme, et toute la pression redescend. Ce sentiment est indescriptible. Un gros shoot d’endorphine instantané, on est sur un petit nuage. Je ramène mon matériel en coulisses, où je suis déjà accueilli par une partie des concurrents précédents qui me congratulent.
L’après concours
Les heures qui suivent sont juste magiques. A chaque couloir dans le centre des congrès, à chaque personne croisée, les compliments affluent, que ce soit de la part de congressistes anonymes ou d’illustres noms de la magie. Je reçois même une standing ovation en entrant dans une pizzeria, émanant d’une table de magiciens italiens (pays hôte) ! Je peux désormais souffler, j’ai fais le job. Si une récompense doit tomber, elle tombera, ce n’est plus de mon ressort.
Je peux donc me lâcher, profiter la session de concours de scène le soir même et de la soirée qui s’en suit. Le lendemain, je m’occupe de mes amis français concourant à leur tour. Chacun réalise un super passage, nous devrions avoir du monde sur le podium. Samedi, j’assiste à la dernière session de concours. Après avoir vu le dernier concurrent, je pense avoir réalisé la meilleure performance de la catégorie cartomagie. Le suspens touchera à sa fin demain, ce soir on profite…
Les résultats
La cérémonie de remise des prix fut chorégraphiée cette année. Tous les concurrents sont conviés dans la salle environ 1h avant la cérémonie, on nous explique le déroulé. Un message a été transmis à l’ensemble des délégations en amont pour « imposer » une tenue correcte, et éviter les short/tong pour la photo souvenir. Je me présente donc en costume, même si un peu trop chaud pour la saison.
Les gens s’entassent dans l’auditorium, et la cérémonie débute. Walter Rolfo (président du congrès), Xavier Tapias (nouveau président FISM Europe) et Andrea Baioni (Président FISM) prennent à tour de rôle la parole pour congratuler l’ensemble des candidats. Puis, nouveauté de cette année, tous les candidats sont appelés à venir sur scène par catégorie pour l’annonce des prix. Cette nouveauté permet à chacun d’être de nouveau en vue du public et d’être applaudi pour le courage et le travail fourni pour se présenter dans un tel événement. Les prix d’originalité et d’invention sont remis, l’un d’eux est français !!
Les 10 candidats de la catégorie cartomagie se retrouvent donc alignés sur scène. Walter Rolfo déclare que les primés vont être annoncés par des magiciens de renom pour chaque catégorie. Entre alors en scène le grand Dani DaOrtiz, véritable monstre de la cartomagie que j’ai eu la chance de côtoyer de près, avec une enveloppe à la main. Je suis à côté d’Air One, mon compatriote, nous trépignons d’impatience. Dani ouvre l’enveloppe, annonce « Third prize… From France, Air One ! ». Premières exclamations de joie, et premier prix international pour mon comparse !! Le suspens est à son comble. « Second prize… also from France, Robin Deville !!!! » Wow… Je récupère mon trophée, fier et heureux, sous les applaudissements du public. « First prize is not awarded this year. » Eh oui, c’est la particuliarité des concours FISM ! Il peut ne pas y avoir de premier prix… J’ai donc gagné ces championnats d’Europe en remportant la plus haute distinction en cartomagie, mais je n’ai pas le droit de dire que je suis « champion d’Europe de cartomagie » car je n’ai pas reçu de premier prix.
En tout, nous serons 3 primés français en close-up, 1 en scène (3e prix Mentalisme) et 1 en invention.
J’apprends quelques heures plus tard que ma note finale s’élève à 75,2 de moyenne. La barre des 80/100 est toute proche, et est atteignable pour l’année prochaine !!
Gala de clôture
Mais l’aventure ne s’arrête pas là ! D’habitude dans les congrès FISM, seuls les lauréats d’un premier prix sont invités à rejouer lors du gala de clôture. Mais cette année, et je trouve que c’est une bonne chose, l’organisation a décidé de faire rejouer les plus hauts primés de chaque catégorie, même s’ils n’ont pas reçu de premier prix. Suite à la cérémonie, je me dirige donc vers la voiture où mon numéro avait été stocké, au cas où, et me dirige vers le chapiteau.
J’y retrouve tous les gagnants du concours, déjà en pleine préparation. La technique est gérée par l’équipe de Luis De Matos, très grand magicien portugais. On sent tout de suite que ce sont de très grands professionnels. Avant mon tour, je vois la régisseuse en chef s’adresser en allemand à l’artiste se préparant sur scène, échanger en anglais avec un autre, basculer sur du portugais pour parler avec une autre régisseuse, et donner des instructions en italien dans son intercom pour les personnes en régie… Je tombe des nues lorsqu’elle me demande dans un français impeccable si je suis prêt pour mes calages…
Maintenant, plus de stress de chronomètre. Nous prenons tout le temps nécessaire pour caler les lumières sur scène et ajuster des animations sur les écran led, le positionnement de la caméra, la balance des blancs… tout se passe à merveille. Et j’apprends à ce moment-là que ce gala de clôture sera présenté par nul autre que le génialissime Topas, star de la magie allemande, et l’un des magiciens les plus créatifs de notre époque. Quel pied !
Le spectacle commence, je suis second à passer après le premier prix de magie générale, Nikolai Streibler (qui terminera à coup sûr sur le podium des championnats du monde l’année prochaine). Je m’installe, et le numéro commence. Tout se passe bien, je profite même de l’absence de pression pour placer une petite blague improvisée sur le fait que je n’ai eu QUE un deuxième prix… un petit couac technique, mais ce n’est pas grave, je suis déjà là. Ma performance se termine une nouvelle fois par une standing ovation.
A la fin du spectacle, je reçois les félicitations de très grands noms de la magie qui n’avaient pas pu assister au concours le vendredi, et découvraient donc le numéro pour la première fois. Quel bonheur de voir que son travail est apprécié, et a sa place parmi les meilleurs magiciens du continent…
Je termine la soirée avec les français, en terrasse d’un bar, en offrant ma tournée.
Et maintenant ?
Le prix obtenu à Saint-Vincent me qualifie automatiquement pour les Championnats du Monde de Turin en juillet 2025. C’est donc une nouvelle étape que j’ai en tête, avec la ferme intention de ne pas y faire que de la figuration cette année. Je veux pouvoir y présenter une version finale de ce numéro, que les gens dans la salle passent un des meilleurs moments de leur journée en y assistant. Je veux rendre fière ma famille et mes proches. Il y a encore beaucoup de travail, le compte à rebours est lancé…
MERCI
Il y a bien sûr énormément de personnes à remercier et sans qui ce prix n’aurait pas pu arriver entre mes mains : toute la délégation française sur place, ma famille qui supporte ces répétitions depuis maintenant 7 ans, toute l’Equipe de France de close-up, ses coachs (Bernard Bilis, Jean-Jacques Sanvert, Ludovic Julliot, Laurent Guez, Pascal Bouché), ses membres actuels ou anciens qui ont contribué à ce numéro de près ou de loin (Thomas Barthes, Olivier Mistral, Ben Aymerich, Markobi, Tristan Mory…), le Club des magiciens de la Haute-Savoie et l’amicale Robert Houdin de Grenoble pour m’avoir permis de répéter avec eux de (trop) nombreuses fois… tous ceux qui directement ou indirectement au cours des précédentes années ont pu m’aider à faire avancer ce numéro de par leurs conseils (Luis Olmedo, Yann Frisch, Boris Wild, Ali Nouira, Joachim Soldberg, Horrett Wu, Bill Cheung, Joshua Jay, Bernardo Sedlacek…) Joan Caesar et Mike Miller pour la gestion du concours, et toute l’équipe de Masters of Magic et de la FISM Europe pour cette organisation sublime.
Et un merci particulier à Stéphane Gomez, sans qui je n’aurais jamais commencé à monter ce numéro ni rejoint l’équipe de France de close-up il y a 7 ans…
Photos : Masters of Magic, Nathalie De Cecco, Robin Deville